A qui s’adresse le dispositif ?
Entreprises éligibles
Les bénéficiaires de l'aide sont toutes entreprises ou structures, dont la taille répond aux critères de la Réglementation Européenne en vigueur, ayant au moins un établissement en Normandie, inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ou au Répertoire des Métiers (RM), notamment celles relevant des secteurs de l'industrie, des services à l'industrie (informatique, numérique, logistique, des activités manufacturières).
Les entreprises du secteur des transports sont éligibles sous réserve de l'application des éventuelles dispositions spécifiques et à l’exclusion des sociétés de taxis
Les entreprises des secteurs de la production agricole, de la pêche, l'aquaculture et la conchyliculture et de l'agro-alimentaire dont les produits finis sont inscrits soit à l'annexe 1 du Traité de Rome pour l'agriculture soit pour la pêche à l'annexe 1 du Règlement n°1379/2013 du Parlement et du Conseil du 11 décembre 2013 relatif à l'organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture, sont également éligibles dans le respect de la réglementation spécifique applicable.
Les entreprises touristiques relevant des activités suivantes :
- les hôtels et hôtels-restaurants : les établissements hôteliers privés, sauf les hôtels de chaîne en mandat de gestion et les filiales des chaînes intégrées situées en Normandie.
- équipements de loisirs et lieux de visites privés : les lieux de visite et activités de loisirs touristiques ouverts minimum 120 jours par an entre le 1er mai et 30 septembre, et notamment, ceux valorisant les thématiques et atouts de la Normandie, les savoir-faire normands, les parcs à thèmes et de loisirs d’intérêt régional ou départemental, les parcs animaliers, les transports touristiques (bateaux et trains touristiques), les parcs et jardins, les thalasso/remise en forme/spa s’ils sont couplés à une offre d’hébergement.
Critères d’éligibilité
Les critères d'éligibilité pour les entreprises sont les suivants :
- en phase préventive confidentielle (Mandat ad hoc, conciliation, procédure de sauvegarde, échelonnement en cours des dettes fiscales et sociales via la Commission des chefs de Services Finances, médiation du crédit, PSE,chômage partiel, rééchelonnement des remboursements, aides régionales...) et répondant à un ou plusieurs critères qualitatifs suivants : difficultés de trésorerie, grave problématique d'organisation interne, ne trouvant pas d'assise financière auprès des partenaires bancaires et financiers classiques seules, présentant des fondamentaux financiers (SIG) dégradés; accusant une baisse du chiffre d'affaire importante, présentant des incidents de paiement, ayant un recours croissant au financement court terme...
- en phase curative de rebond (En procédure de revitalisation, de sauvegarde,en redressement judiciaire, en plan de continuation ou de cession, post phase préventive en suivi du plan de redressement y compris hors phase judiciaire).
- fondamentaux financiers dégradés et présentant des capacités de redéploiement (Cotation Banque de France de niveau 4 (entreprises dont la capacité de paiement est vulnérable aux conditions défavorables) à 9 ou bancaire (qualité du crédit) 4 à 6, Crédit Safe de 0 à 50 et/ou répondant aux critères qualitatifs de l'entreprise en mutations économiques, exception faite de l'aide à la reprise à la barre du tribunal.
Pour les entreprises du secteur du tourisme, des critères obligatoires s'appliquent :
- disposer de la marque Qualité tourisme (ou le label Normandie Qualité tourisme le cas échéant).
- l’établissement touristique aidé devra d’autre part contribuer à l’observatoire touristique.
Quelles sont les particularités ?
Entreprises inéligibles
Conformément à la réglementation européenne des aides d’État, les entreprises relevant des secteurs de la sidérurgie, du charbon et les établissements financiers ne sont pas éligibles au présent règlement d'intervention.
Sont exclus des financements directs en trésorerie et investissements mais peuvent bénéficier de l'appui-conseil ARME :
- les commerces de détail,
- les restaurants et débits de boisson,
- les entreprises d'entretien et de réparation automobile,
- les activités primaires et extractives,
- les entreprises n'ayant pas encore intégré un modèle économique de marché,
- les camping et parcs résidentiels de loisirs
- les établissements financiers
- les activités primaires d'agriculture, d'élevage, de pêche et d'aquaculture pouvant bénéficier de l'appui conseil et financement au travers du dispositif AGRIDIFF.