De quel type d’aide s’agit-il ?
Les études font l'objet d'une dotation financière sous la forme d'une subvention correspondant à 50% du montant des dépenses finançables.
Les travaux de lutte contre les micro polluants ou la gestion intégrée des eaux pluviales par des techniques d'infiltration font l'objet d'une dotation financière répartie comme suit :
- si l'augmentation de la capacité de production est inférieure ou égale à 50% : l'avance remboursable est de 40% du montant des dépenses finançables sans intérêt (remboursable en 10 annuités après 1 an de différé à compter de la date de versement du premier acompte), ainsi qu'une subvention de 35% de la même dépense,
- si l'augmentation de la capacité de production est supérieure à 50% : l'avance remboursable est de 50% du montant des dépenses finançables, sans intérêt (remboursable en 10 annuités après 1 an de différé à compter de la date de versement du premier acompte).
Le montant des dépenses finançables de traitement des eux pluviales par techniques alternatives est plafonné à 30 €/m².
Les travaux de lutte contre la pollution classique ou gestion intégrée des eaux pluviales par des techniques de stockage de restitution ou levée des obstacles à la continuité écologique font l'objet d'une dotation financière répartie comme suit :
- si l'augmentation de la capacité de production est inférieure ou égale à 50% : l'avance remboursable est de 40% du montant des dépenses finançables sans intérêt (remboursable en 10 annuités après 1 an de différé à compter de la date de versement du premier acompte), ainsi qu'une subvention de 25% de la même dépense,
- si l'augmentation de la capacité de production est supérieure à 50% : l'avance remboursable de 50% du montant des dépenses finançables, sans intérêt (remboursable en 10 annuités après 1 an de différé à compter de la date de versement du premier acompte).
Le plafond des dépenses finançables est calculé en additionnant la somme des produits des quantités de pollutions "classiques" éliminables par les coûts unitaires suivants :
- 2 250 € / kg.j de MES,
- 2 450 € / kg.j de DCO,
- 1 250 € / kg.j de DBO5,
- 5 200 € / kg.j de NGL=(NR+NO),
- 65 000 € / kg.j de MP.
Le montant des dépenses finançables de traitement des eaux pluviales par techniques alternatives est plafonnée à 30 €/m²
Concernant les travaux d'économie d'eau, le plafond des dépenses finançables est égal au nombre de m3 d'eau économisé chaque jour x 5 000 € / m3.
Concernant les travaux relatifs au stockage de boues et sous-produits, si les investissements sont réalisés indépendamment des autres ouvrages d'épuration, la dépense finançable est plafonnée à :
- 450 € / m² pour les ouvrages couverts,
- 300 € / m² pour les ouvrages non couverts.
Concernant la prévention des pollutions accidentelles, le montant des dépenses finançables est égal au volume du bassin de confinement créé x 300 €/m3.
Seuls les montants de travaux permettant de réduire la pollution en deçà des normes communautaires existantes peuvent faire l'objet d'une participation financière de l'Agence de l'Eau.
La dépense finançable au titre de la biodiversité est plafonnée à 5% du total de la dépense finançable des travaux "classiques".
Les études et travaux réalisés (équipement individuels et collectifs de gestion des pollutions) au sein des PME,TPE, artisans, la subvention maximale est de 60% du montant des dépenses finançables.
Les actions d'information et de sensibilisation font l'objet d'une dotation financière sous la forme d'une subvention de 50% du montant des dépenses finançables.