Qui peut candidater ?
Entreprises éligibles
Peuvent candidater des start-up, des PME, des ETI dans les secteurs de la biothérapie et bioproduction de thérapies innovantes, de la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et les menaces NRBC, et des dispositifs médicaux et dispositifs de diagnostic in vitro.
Critères d’éligibilité
Les entreprises doivent être :
- à jour de ses obligations fiscales et sociales,
- immatriculées en France au registre du commerce et des sociétés (RCS),
- composées uniquement de partenaires éligibles à recevoir des aides publiques ; en particulier, ne pas faire l’objet d’une procédure judiciaire, ne pas avoir le statut d’entreprise en difficulté au moment du dépôt du dossier (à l'exception des entreprises qui n’étaient pas en difficulté au 31 décembre 2019, mais qui sont devenues des entreprises en difficulté au cours de la période comprise entre le 1er janvier 2020 et le 30 juin 2021).
Le porteur ou les partenaires ne doivent pas être sous le coup d’une injonction de récupération d’aides qui auraient été jugées illégales et incompatibles dans le cadre d’une décision de la Commission européenne.
Pour quel projet ?
Présentation des projets
Le projet doit avoir pour objet la production industrielle d’un produit en lien avec les 4 thématiques suivantes :
- les biothérapies et bioproduction de thérapies innovantes,
- les maladies infectieuses émergentes et les menaces NRBC,
- les dispositifs médicaux et dispositifs de diagnostic in vitro,
- relocalisation ou renforcement de la chaîne de valeur des médicaments essentiels.
Les projets doivent principalement comporter des dépenses d’investissement industriel. Cependant, la réalisation du projet peut comporter des dépenses minoritaires de développement expérimental (DE) préalables à la partie consacrée à l’industrialisation.
Les projets doivent avoir une composante industrielle majoritaire et proposer une solution innovante ou de production de capacités stratégiques, et doivent inclure les autorisations de mise sur le marché ou les exigences normatives nécessaires.
Les projets individuels doivent être portés par des start-up, des PME, des ETI, ou des grandes entreprises (par exception pour des projets de relocalisation de production stratégique), sur une durée indicative comprise entre 12 et 48 mois avec une assiette de dépenses minimale de 1M€ .
Les projets collaboratifs doivent être portés par une entreprise (chef de file), quelle que soit sa taille, et associant un ou plusieurs partenaires (entreprises, organismes de recherche ou laboratoires de recherche venant en soutien de ces entreprises ; associations, etc.), dont au moins 1 PME, sur une durée indicative comprise entre 12 et 48 mois avec une assiette de dépenses minimale de 2 M€.
Le projet doit consister en :
- une unité de production industrielle, après une phase de prototypage du produit de santé par exemple qui représente la typologie de projets principalement visée par cet appel à projets, sur les thématiques citées ci-dessus,
- une installation d’une ligne pilote, à la condition que sa production soit destinée à de premières commercialisations ou pré-commercialisations, ou à des essais permettant la qualification finale du processus industriel de production, présentant une valeur ajoutée par rapport aux capacités de production existantes en France,
- une installation d’une ligne pilote ou de production pour la production d’un produit innovant (en propre ou pour le compte d’un donneur d’ordre),
- une extension d’un site de production existant,
- une augmentation de capacité de production sur toute ou partie de la chaîne de valeur de production d’un produit de santé,
- pour les projets soumis au titre de la stratégie MIE-MN, une modernisation d’unités de production existantes ou de toute autre mesure conduisant à adapter et à renforcer (sécuriser) les chaines d’approvisionnement et de production stratégiques (transfert technologique ou industriel, validation des produits, contrôle qualité…), pour les rendre flexibles et rapidement mobilisables en cas de crise sanitaire nécessitant une montée en charge,
- pour les projets soumis au titre du plan de relocalisation des médicaments essentiels éligibles à une relocalisation ou un renforcement de leur chaîne de valeur, une modernisation d’unités de production existantes ou de toute autre mesure conduisant à adapter et à sécuriser les chaines d’approvisionnement et de production stratégiques (transfert technologique ou industriel, validation des produits, contrôle qualité…), pour les rendre rapidement mobilisables en cas de tensions d’approvisionnement pour prévenir et/ou limiter les pénuries,
- le développement de plateformes multimodales mettant à disposition des entreprises des lignes de production innovantes permettant de mutualiser le foncier et les équipements,
- des travaux d’amélioration de l’empreinte énergétique ou de réduction de l’empreinte carbone.
Le projet doit être cofinancé par les bénéficiaires et porter sur des dépenses non-engagées avant le dépôt de la demande d’aide.