L’aide régionale sera apportée sous forme de prêt à taux nul et versée en une ou plusieurs fois, sans garantie.
Sur le volet investissement, en fonction de l’intérêt du projet et de son niveau de risque et son caractère structurant, toute ou partie de l’aide pourra être versée sous forme de subvention.
Le prêt sera remboursé en une à cinq annuités, au terme d’un différé de remboursement d’une durée maximale de deux ans.
En cas de difficulté de remboursement, la durée totale du prêt pourra être aménagée et portée de façon exceptionnelle à 10 ans, sur la base d’un argumentaire et justificatifs apportés par le bénéficiaire.
Le bénéficiaire aura la possibilité de demander la mise en place de prélèvements automatiques pour payer mensuellement à réception du titre de recette, auprès du payeur régional.
Sur le volet investissement, le taux d’intervention servant à calculer le montant de l’aide sera modulable en fonction de la taille de l’entreprise implantée en zonage AFR, au maximum égal à 45 % des dépenses éligibles. En tout état de cause, l’équivalent subvention brut de l’aide à l’investissement ne pourra dépasser les taux suivants : 30 % pour les TPE, 20 % pour les PME, 10 % pour les Grandes entreprises, dans la limite de la réglementation communautaire applicable, intégrant les potentielles exonérations fiscales et sociales.
Sur le volet création d’emploi, le taux d’intervention servant à calculer le montant de l’aide sera au maximum égal à 50 %. Le montant de l’aide sera plafonné à 15 000 € par emploi créé.
Afin de s’assurer du bénéfice de cette aide sur l’emploi, l’entreprise bénéficiaire devra prendre l’engagement de conserver pendant cinq ans (ou trois ans si l’entreprise est une PME au sens européen) les emplois dont le coût est retenu.
Dans tous les cas cités précédemment, le montant global de l’aide régionale (prêt et subvention) sera plafonné, en valeur nominale, d’une part au niveau des fonds propres et quasi fonds propres de l’entreprise aidée, et d’autre part à hauteur d’un montant maximum de 1 M€.