A qui s’adresse le dispositif ?
Ce dispositif d'exonération sociale s'adresse aux entreprises s'installant dans un BER de la zone d'emploi de la Meuse (région Grand Est) et dans la zone d’emploi de Lavelanet (région Occitanie)
Entreprises éligibles
Peuvent bénéficier de cette exonération :
- les entreprises exerçant une activité industrielle, artisanale, commerciale ou non commerciale, à l’exception des activités de crédit-bail mobilier et de location d’immeubles à usage d’habitation,
- les associations exerçant des activités du secteur marchand et assujetties à la TVA, à l’impôt sur les sociétés et à la cotisation foncière des entreprises, qu’elles en soient ou non redevables,
- les entreprises qui s’implantent en BER entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2023,
- les entreprises sans condition d'effectif.
Critères d’éligibilité
Les entreprises doivent être à jour de ses obligations à l’égard de l’Urssaf, ou avoir souscrit un plan d'apurement progressif de ses dettes.
L’établissement doit présenter une réalité économique caractérisée :
- par une implantation ou une création réelle dans un BER,
- et par la présence des éléments d’exploitation ou de stocks nécessaires à la réalisation, en son sein, d’une activité économique effective.
Salariés éligibles
Sont concernés les salariés dont l'activité réelle, régulière et indispensable à l'exécution du contrat de travail s'exerce en tout ou partie dans un Bassin d'Emploi à Redynamiser (BER) :
- les salariés dont l'activité est exercée exclusivement ou en partie dans l'établissement implanté dans un BER,
- les salariés dont l'activité s'exerce en dehors de cet établissement lorsque leur activité dans un BER est réelle, régulière et indispensable à l'exécution de leur contrat de travail.
Dans le cadre des extensions d’établissement, l’exonération peut également s’appliquer aux gains et rémunérations versés aux salariés recrutés à l’occasion d’une extension d’établissement ouvrant droit à l’exonération de Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) pour implantation en BER. Dans ce cas sont pris en compte :
- les salariés recrutés sous CDI ou CDD d'au moins 12 mois, dans un délai de 12 mois suivant la date d'effet de l'extension de l'établissement,
- et que l'employeur n'ait pas procédé à un licenciement pour motif économique dans les 12 mois précédant la date d'effet de l'extension de l'établissement.
Quelles sont les particularités ?
Critères d’inéligibilité
L'exonération ne s'applique pas pendant les périodes au cours desquelles l’effectif de l’établissement est inférieur à celui existant au dernier jour du mois précédant la date d’effet de l’extension.
Les salariés dont le contrat de travail se poursuit dans un établissement situé en dehors du BER, dans ce cas l’exonération cesse définitivement d’être applicable aux rémunérations versées à compter du premier jour du mois suivant celui au cours duquel le salarié a cessé d’être employé dans un établissement implanté dans un BER.
Les salariés transférés dans un BER pour lesquels l’employeur a déjà bénéficié d’autres mesures d’exonération telles que :
- l’exonération applicable pour l’embauche de 1 à 50 salariés dans les Zones de Redynamisation Urbaine (ZRU) ou dans les Zones de Revitalisation Rurale (ZRR),
- ou le versement de la prime d’aménagement du territoire (PAT), et ce, au titre d’une ou plusieurs des cinq années précédant celle du transfert dans un BER.
La période de 5 années est décomptée de date à date à partir de la date du versement de la prime d’aménagement du territoire ou du premier jour du mois au titre duquel est appliquée l’exonération prévue pour l’embauche de un à cinquante salariés dans les ZRU et les ZRR.
Sont exclues, les dettes de cotisations patronales de Sécurité sociale, les dettes de Fnal et les dettes versement mobilité exigibles au cours des 3 mois civils précédant la date à laquelle la condition doit être remplie.