Qui peut candidater ?
Entreprises éligibles
Peuvent candidater les Petites et Moyennes Entreprises (PME) ou des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) au sens communautaire, éventuellement en cours de création, immatriculées au Registre du Commerce et implantées en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Critères d’éligibilité
Les entreprises doivent être à jour de leurs obligations fiscales, sociales et environnementales ainsi que de leurs éventuelles dettes auprès de l’Etat, de la Région et de Bpifrance.
Les entreprises accompagnées doivent par ailleurs pouvoir être éligibles à des aides d’Etat et ne pas être en difficultés au sens de l’Union Européenne.
Les entreprises candidates devront posséder au moment du dépôt de leur candidature un montant de fonds propres ou quasi-fonds propres au moins équivalent à l’aide publique demandée.
Pour quel projet ?
Présentation des projets
Cet appel à projets vise à soutenir 2 types de projets :
Des projets en phase de "faisabilité", il s’agit de favoriser la mise sur le marché de produits et de services innovants à forte valeur ajoutée. Les projets candidats doivent viser notamment des retombées économiques et technologiques directes sous forme de nouveaux produits, procédés, services et technologies.
L'objectif est de couvrir des études préalables au développement d’une innovation, à savoir les travaux de formalisation du projet, les études préalables dans tout ou partie des dimensions du projet (ingénierie commerciale et marketing, technique, juridique et propriété intellectuelle, financière, managériale et organisationnelle) ainsi que la planification détaillée des étapes de Recherche, Développement et Innovation (RDI) ou les premiers développements (preuve de concept, validation technologique …).
Les projets attendus, sont à un stade amont de leur développement et doivent être réalisés en 18 mois maximum.
Des projets en phase de "développement et pré-industrialisation" il s’agit d’encourager la création durable d’activités innovantes, notamment à dominante industrielle, et de créer de l’emploi en région. Le dispositif s’adresse ainsi aux entreprises ayant un projet de développement de nouveaux produits et services ou un projet innovant d’expérimentation industrielle, contribuant à la réindustrialisation et à la création d’emplois durables. Les projets peuvent également viser une diversification ou une évolution innovante du processus industriel, une innovation de procédé ou d’organisation
L'objectif est de soutenir des projets de développement de nouveaux produits et de services, ou un projet innovant d’expérimentation industrielle contribuant à la réindustrialisation et à la création d’emplois durables. Les projets peuvent également viser une diversification ou une évolution innovante du processus industriel, une innovation de procédé ou d’organisation.
Les projets attendus sont à un stade aval de leur développement et doivent être réalisés en 24 mois maximum.
Dans les 2 phases, l’assiette minimale de travaux est d’au minimum 150 000 € pour les PME et de 300 000 € pour les ETI.
Les projets devront s’inscrire dans les domaines suivants :
- La naturalité,
- La transition énergétique,
- La transition écologique,
- Aérospatial, sécurité, défense,
- Technologies intelligentes, communicantes et sécurisée,
- Optique, photonique,
- Chimie verte et matériaux avancés,
- Tourisme, culture, sport,
- Santé et silver économie,
- Économie bleue.
Dépenses concernées
Sont éligibles les dépenses liées aux :
- travaux de faisabilité, recherche, développement et innovation, ainsi que d'expérimentation industrielle innovante,
- frais de personnel : chercheurs, techniciens et autres personnels d’appui s’ils sont employés pour le projet,
- coûts des instruments et du matériel, dans la mesure où et aussi longtemps qu’ils sont utilisés pour le projet. Lorsque ces instruments et ce matériel ne sont pas utilisés pendant toute leur durée de vie dans le cadre du projet, seuls les coûts d’amortissement correspondant à la durée du projet, calculés conformément aux principes comptables généralement admis, sont jugés admissibles,
- coûts de la recherche contractuelle, des connaissances et des brevets achetés ou pris sous licence auprès de sources extérieures à des conditions de pleine concurrence, ainsi que les coûts des services de conseil et des services équivalents utilisés exclusivement aux fins du projet,
- frais généraux additionnels et les autres frais d’exploitation, notamment les coûts des matériaux, fournitures et produits similaires, supportés directement du fait du projet.
Les dépenses de recherche sous-traitée à des prestataires extérieurs publics ou privés seront limitées à 50 % maximum dans l’assiette des dépenses éligibles du projet.