A qui s’adresse le dispositif ?
Critères d’éligibilité
Pour être exonérés, les apports doivent être réalisés au moment de la constitution de la société.
L'exonération s'applique aux actes constitutifs de sociétés ou groupements constatant :
- des apports en numéraire ;
- des apports d'immeubles ou droits immobiliers, fonds de commerce, clientèles, droit au bail ou à une promesse de bail faits à des sociétés non passibles de l'impôt sur les sociétés ou entre sociétés ou personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés ou encore faits par une personne physique ou morale non assujettie à l'impôt sur les sociétés à une société soumise à celui-ci;
- des apports d'autres biens meubles.
Concernant les apports d'immeubles ou droits immobiliers, fonds de commerce, clientèles, droit au bail ou à une promesse de bail faits par une personne non soumise à l'impôt sur les sociétés à une société qui elle y est soumise, l'entreprise doit s'engager à conserver les titres remis en contrepartie des apports pendant 3 ans.
Pour les immeubles et droits immobiliers, l'exonération est subordonnée à la condition qu'ils soient compris dans l'apport de l'ensemble des éléments d'actif immobilisé affectés à l'exercice de l'activité professionnelle.
Les autres dispositions figurant dans les actes et déclarations ainsi que dans les annexes établis à l'occasion de la constitution de la société dont les apports sont exonérés sont également dispensés du droit fixe de 125 €. En effet, les actes qui ne sont ni exonérés ni tarifés par un article du Code Général des Impôts sont soumis à un droit fixe de 125 €.